Vous avez tendance à consommer de l’alcool de façon excessive ou au-delà de vos envies et vous souhaitez réduire votre consommation ?
Vous trouverez ci-dessous quelques principes ou astuces du Dr Mark D. Griffiths, Psychologue et Professeur à la Nottingham Trent University (UK) qui sont susceptibles de vous aider à y parvenir.
1/ « Ne vous lancez pas en solo dans cette aventure »
Il est tentant de se sentir suffisamment fort pour vouloir relever seul le défi de réduire sa consommation d’alcool. Pour autant, la présence de proches et d’amis auxquels vous aurez fait part de votre décision sera un support important pour y parvenir, surtout si vous rencontrez des difficultés en chemin. Faites savoir votre intention de réduire votre consommation, vos relations en prendront compte et éviteront de vous solliciter inutilement.
2/ « Ne payez pas de tournées dans les bars »
Boire « coups sur coups » revient à prendre le risque de boire à un rythme qui n’est pas forcément le vôtre. Un rythme où peut-être, vous n’aurez pas vraiment le temps d’apprécier votre boisson ni même conscience du moment présent. Les verres risquent de s’enchainer à mesure que l’alcool fera son effet.
3/ « Réduisez la quantité d’alcool de votre boisson et buvez plus lentement »
Vous pouvez choisir des boissons moins fortes, vous pouvez aussi diluer votre boisson, ou bien alterner entre boisson alcoolisée et boisson non alcoolisée tout au long de la soirée. Prenez également le temps de boire lentement et en conscience au lieu de finir votre verre en cinq minutes.
4/ « Ne commandez pas de « Pintes » ou de grands verres »
Souvent les « Happy Hours » proposent des promotions du style : une pinte au prix d’un demi etc. favorisant ainsi l’habitude de boire des quantités plus importantes par la suite. On commence par un demi puis on s’habitue au demi litre… à quand le litre ? Si vous vous donnez comme limite 2 verres dans la soirée, alors prenez des verres plus petits ex. 25cl, au final la quantité d’alcool sera beaucoup moindre sans vous ôter le plaisir de trinquer.
5/ « Autant que possible, privilégiez les boissons sans alcool »
Lorsque vous êtes à la maison, choisissez des jus de fruits, ou de l’eau plutôt que du vin ou de la bière.
6/ « Evitez les cocktails »
Le goût des cocktails est trompeur. Ils renferment souvent davantage d’alcool que l’on se l’imagine.
7/ « Abstenez-vous de boire quelques jours par semaine »
Si vous buvez de l’alcool tous les jours, essayez d’alterner un jour oui un jour sans, puis un seul jour par semaine. Vous vous apercevrez qu’il est possible de vivre sans forcément boire de l’alcool.
8/ « Félicitez-vous de n’avoir pas bu »
Beaucoup de personnes boivent pour disent elles « décompresser ». Mais vous pouvez aussi vous offrir un cadeau et prendre du bon temps avec l’argent que vous n’aurez pas dépensé en boissons (un CD, une séance de cinéma etc.)
9/ « Évitez les tentations »
Identifiez les lieux ou habitudes qui vous conduisent à consommer de l’alcool. Vous serez plus à même d’être en mesure de vous tenir à l’écart des envies subites. Par exemple, prenez un autre trajet pour retourner chez vous, plutôt que de passer devant le bar du coin de la rue.
10/ « Adoptez un nouveau loisir »
Il s’agit de changer de routine. Prendre de nouvelles habitudes. Découvrir de nouveaux plaisirs, de nouvelles satisfactions.
11/ « Pensez aux points positifs qui découlent de la non consommation d’alcool »
Ne pas consommer engendre des changements positifs : perte de poids, économies, meilleures performances sportives ou professionnelles… ?
12/ « Utilisez les applications pour smartphones qui enregistrent votre consommation d’alcool»
Il y a désormais quantité d’applications qui permettent d’estimer son alcoolémie, la quantité d’alcool ingérée, le nombre de verre, la fréquence de consommation etc. Ces applications peuvent soutenir votre démarche et vous permettre de prendre conscience de vos habitudes.
Si vous avez essayé d’appliquer ces principes plusieurs fois sans succès, alors peut-être souffrez-vous d’une addiction à l’alcool.
Aussi, je vous suggère de vous questionner à ce sujet à partir des critères communément admis qui définissent l’addiction et que vous trouverez en cliquant ici.
Si vous le souhaitez, vous pouvez également me contacter pour que nous évoquions ensemble cette problématique.